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question orale - Page 6

  • DEUX CRECHES LES P’TITES CANAILLES A VANVES ? UN RISQUE DE CONFUSION EVITE !

    Une créche inter-entreprises dénommée « Les p’tites canailles devrait ouvrir prochainement au 6 avenue Pasteur, abritant anciennement les locaux du Centre de Ressources et d’Information de l’Enseignement Supérieur (CERIMES) comme l’indique une grande pancarte indique : « Ici ouverture prochaine – crèche inter-entreprises – Les petites canailles ».

    Gabriel Attal (PS), conseiller municipal s’est inquiété de la confusion qu’elle pourrait créer avec la crèche parentale « Les p’tites canailles » située au 91 rue de l’Avenir qui a l’antériorité. D’autant plus que ces structures privées existantes à Issy-les-Moulineaux, Neuilly-sur-Seine, Vincennes ou encore Ivry portant toutes le nom de la société complétée du nom de la commune. « Nous pouvons lire sur le site Internet de cette structure qu’en septembre 2016 « Les Petites Canailles Vanves » accueillera 54 berceaux et disposera d’une surface de 473 m² et de 65 m² de jardin. Bien qu’il s’agisse d’un bâtiment, d’un projet et d’une société privés nous souhaiterions pouvoir avoir quelques renseignements : Quelles sont les entreprises Vanvéennes parties prenantes de cette future structure ? Des travaux sont-ils prévus et de quel ordre ? Savez-vous d’ores et déjà quel sera son nombre de places par tranche d’âge ? Des places seront-elles ouvertes aux Vanvéens comme cela est le cas aujourd’hui dans des crèches inter-entreprises d’Issy-les-Moulineaux pour des Isséens ? »

    « Concernant leur dénomination, ils sont prêts à trouver un nom différent pour éviter toute confusion avec la crèche parentale » a rassuré Xavière Martin, maire adjoint qui a apportée des précisions : « L’entreprise les Petites Canailles nous a fait part de son projet d’implanter une crèche interentreprises de 54 berceaux dans un local qu’elle va réhabiliter dans sa totalité. Cette crèche fonctionnera en trois unités d’âge homogènes de 18 places chacune. Le bail a été signé aujourd’hui (10 Février), le dossier de dépôt de déclaration préalable de travaux est en cours d’élaboration et le dossier de demande de subvention est en cours d’étude par la CAF. Cette société va réhabiliter et aménager les locaux dans le respect de l’environnement et la prise en compte du développement durable, sans modifier la façade sur rue. L’ouverture est prévue en septembre 2016. Cette entreprise démarche actuellement des entreprises vanvéennes pour vendre des berceaux. Elle utilise également le réseau dont elle fait partie pour commercialiser ces places ».

    Rappelons que cette crèche parentale a ouvert ses portes le 1er août 1990. A l’époque elle était installée au fond d’un jardin pavillonnaire de la rue Solférino avant de s’établir rue de l’avenir. Pour y être admis, chaque famille doit résider bien évidemment dans la commune, s’investir dans l’association car les parents la gèrent de façon autonome, adhérer au projet pédagogique.Et chacun a une tâche à accomplir pour la bonne marche de la crèche (la confection des repas pour les enfants et l'équipe, la lessive). Ainsi ils assument, de manière équitable et bénévole, le partage des tâches (1/2 journée de présence à la crèche) et des responsabilités d'organisation (rendre les comptes aux partenaires) et d'animation.

  • 24H DANS LA VIE D’UNE SENATEUR DE VANVES UN CERTAIN 18 JUIN 2013 : Ce n’est pas encore l’heure de la retraite !

    Isabelle Debré a vécut une journée particulière en cette journée du 73éme anniversaire de l’appel du 18 Juin 1940 du Général de Gaulle. Elle a commncé sa journée à Radio Notre Dame, puis a choisi d’être au milieu des militants gaullistes au lieu du Mont Valérien avec le premier ministre, le gouvernement, les autorités et personnalités altoséquanaises pour déposer tout simplement une gerbe devant la plaque commémorant cet appel square Marceau, entre les deux groupes scolaires (Marceau/Gambetta), et respecter une minute de silence. Certains élus de la municipalité ont regrettés n’avoir pas été convié à cette cérémonie alors qu’ils y participent généralement, car même s’ils ne sont pas UMP, ils respectent profondément le libérateur de la France et le fondateur de la Véme République. En fin d’après midi, devant le monument aux morts au bout de la rue Guy Mocquet, elle lisait l’appel du général de Gaulle  devant une assemblé composée du maire, de maires adjoints et d’élus UMP, UDI, et PS, d’anciens combattants, de militants UMP, de vanvéens… et de jeunes écoliers de l’école primaire Marceau qu’a salué le maire dans son discours. Jamais cette cérémonie n’avait rassemblée autant de vanvéens, toujours sobre, limitée à la lecture de l’appel, puis de la sonnerie aux morts, de la minute de silence, de la marseillaise souvent à capella, auquels sont venus s’adjoindre au fil des années, le discours du maire, puis le chant des Partisans. Mais voilà, ses éléves qui devaient chanter justement à capella ce chant des Partisans, s’étaient préparé, ayant répété, et mobilisé les parents qui étaient venus pour les entendre. Et patatrac, personne ne les a entendu puisque le protocole a choisi le CD plutôt que les enfants, ce qui a fait beaucoup de déçus

     

    Quelques heures plus tard, Isabelle Debré participait à un meeting UMP au Plessis Robinson avec Laurent Wauquiez, où il a été beaucoup question de famille, de retraite à la veille de la Conférence sociale qui s’ouvre ce matin, de transparence dont débat l’assemblée Nationale. Quelques jours plus tôt, la sénateur de Vanves (et des Hauts de Seine) avait eu l’occasion de poser une question orale sur les retraitees à Marisol Touraine, dont le conseiller parlementaire est un vanvéen. « Malgré les réformes courageuses menées par les précédents gouvernements, réformes constamment critiquées par la gauche, notre système de retraite fera rapidement face à des déséquilibres financiers très importants, en partie dus à la dégradation considérable de la conjoncture économique.Les besoins de financement de l’assurance vieillesse, qui s’élevaient à 14 milliards d’euros en 2011, seront de 20 milliards d’euros en 2020, selon le Conseil d’orientation des retraites. L’heure n’est plus aux tergiversations : il s’agit maintenant de réfléchir ensemble à un système juste et efficace, et en même temps moins complexe. Nous savons combien ce sujet est difficile. Il nécessite courage, concertation et détermination.Vous avez combattu toutes les réformes des retraites que les précédents gouvernements ont voulu élaborer, alors que la question était posée depuis le gouvernement de Michel Rocard, au début des années quatre-vingt-dix, sans que la gauche, lorsqu’elle était au pouvoir, ait pris la moindre initiative en ce domaine. Il n’est pas dans nos intentions de nous opposer systématiquement aux propositions qui seront débattues, car ce sujet est majeur pour notre pays, pour l’avenir de nos enfants. À la lumière des nombreux rapports établis par des experts, auxquels s’ajoutera celui de la commission présidée par Mme Moreau, et dans le contexte actuel, marqué par un taux de chômage jamais atteint, un coût du travail trop élevé et une pression fiscale difficilement supportable, pouvez-vous,  nous exposer clairement les axes de réforme retenus par le Gouvernement ? »

     

    « Madame Debré, si j’entends bien ce que vous me dites, au fond, l’opposition d’aujourd’hui – majorité d’hier – serait prête à soutenir le Gouvernement dès lors qu’il s’engagerait dans une réforme que l’UMP jugerait courageuse. Et ce que l’UMP juge courageux, c’est ce que l’UMP n’a pas réalisé hier ! » a attaqué d’emblée la ministre qui a répondu finalement sur un ton très polémique et politique : « Nous avons la volonté, madame la sénatrice, de prendre à bras-le-corps la situation que vous nous avez laissée. La réforme qui s’engage ne doit pas être purement comptable, car à vouloir simplement mettre en place des mesures de rééquilibrage financier à court terme, l’exemple de 2010 le prouve, on s’expose à de tristes déconvenues : nous nous retrouvons déjà, en 2013, avec un déficit des régimes de retraite de l’ordre de 14 milliards d’euros, alors que nous étions censés trouver des comptes à l’équilibre.Nous voulons par conséquent engager une réforme qui s’inscrive dans la durée et qui permette de concilier exigence sociale et responsabilité financière ». Face à cette courte réponse, Isabelle Debré n’a pas manqué de s’étonner de cette caricature : «  Vous dites vouloir écouter, madame le ministre : écouterez-vous les Français qui sont 52 %, d’après un sondage, à préférer l’allongement de la durée de travail à l’augmentation des cotisations ? Écouterez-vous le Président de la République, qui a déclaré : « Dès lors que l’on vit plus longtemps, on devra travailler aussi un peu plus longtemps » ? Enfin,  je trouve que cette réforme commence assez mal. Vous nous dites que vous voulez aider les personnes qui touchent de très petites retraites. Or a été adoptée au Sénat une proposition de loi permettant le cumul de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, anciennement minimum vieillesse, avec un revenu d’activité, et vous avez fait en sorte qu’elle ne le soit pas à l’Assemblée nationale. Nous sommes désolés et même un peu choqués que vous n’ayez pas agi pour que soit adoptée une proposition de loi simple, humaine, efficace, de bon sens et fondée sur la solidarité ». Pour la petite histoire, il parait que les ministres ne sont pas prévenus à l’avance des thémes des questions posées par l’Opposition, tant à l’Assemblée qu’au Sénat, même s’il s’agit de questions cîblées, et que le Conseiller Parlementaire est aux aguets, portable ou tablette à la main, pour envoyer des éléments de réponse par texto à sa ministre, ce qui a été sûrement le cas, cet après midi là, pour Gabriel Attal, le conseil parlementaire de Marisol Touraine